Face à l’urgence écologique, certaines fictions contemporaines françaises (dont Féerie générale d’Emmanuelle Pireyre), auxquelles se rapporte mon travail d’écriture dans une perspective de recherche-création, allient enquête documentaire et ironie pour interroger, ou dénoncer, certains problèmes environnementaux. Conscientes que les faits ne sont jamais bruts mais construits, ces narrations privilégient une approche critique du réel et des discours, en faisant de l’ironie un outil de soft power. Ellesmettent alors à profit sa dimension axiologique pour susciter la réflexion, voire l’action chez les lecteurs, renversant l’idée selon laquelle l’ironie serait un pur jeu formel, voire qu’elle éloigne la littérature d’une implication éthique ou politique. Ce faisant, elles renouvellent la notion d’engagement littéraire, en constituant ce que je propose d’appeler une forme d’engagement « dégagé ».
Un article publié dans la revue Carnets, Revue électronique de littérature française, à lire ici
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Published in Actualité Création littéraire